24-26 avril 2024, hôtel Hanaasari/Hanaholmen, Espoo, Finlande
eTwinning, c’est avant tout des rencontres humaines et professionnelles, des projets éducatifs et des découvertes. eTwinning, c’est des lieux incroyables, des paysages fabuleux et des villes insoupçonnées.
Quelques mois après le fabuleux voyage en Laponie, au-delà du Cercle Arctique, me voici cette fois à quelques kilomètres d’Helsinki, dans le parc national de Nuuksio, sur les rives de la mer Baltique.
Lorsque je sors du métro à la station Koivusaari, le paysage me coupe le souffle. Les escalators me déposent directement sur les rives de la mer, probablement dans un port de plaisance.
De mes premières secondes au bord de la mer, je me souviendrai le froid qui gèle mon visage et l’éclat du soleil sur la neige qui me fait plisser les yeux. Quelques bateaux sont amarrés, et des voiliers flottent au loin.
Je suis en fait dans le parc naturel de Nuuksio, à 10 minutes en métro du centre d’Helsinki. Une nature pure que les Finlandais aiment et protègent, avec laquelle ils se sentent connectés.





Je longe la mer jusqu’à l’hôtel, m’arrêtant toutes les deux minutes pour prendre des photos, ce qui transforme un trajet de dix minutes en une marche d’une demi-heure. Je me souviendrai de la surface de l’eau scintillant au soleil, des canards sauvages près de l’entrée de l’hôtel, des arbres recouverts de neige, des branches vertes et des branches sèches, des fraises des bois à quelques pas de la mer. Il y a des senteurs de sel, de mousse humide et de terre fraîchement retournée.
Je m’approche de l’hôtel Hanasaari et l’architecture de l’hôtel me rappelle le Parlement Sami d’Inari: un mélange d’art nordique et de nature.
Je me rends au cafétéria et je me commande un café et une tarte aux flocons d’amandes. Dans moins d’une heure, le séminaire eTwinning commence.
L’hôtel est grand et semble être utilisé pour des expositions et des conférences. En même temps que le séminaire eTwinning, se tient une conférence sur l’optique médicale.
Depuis ma table, à travers la fenêtre qui fait toute la hauteur du mur, je vois des arbres qui ressemblent à des crayons pointés vers le ciel, des plaques de neige restant de la chute d’hier et l’archipel où flottent des blocs de glace.



Dans le hall de l’hôtel, un va-et-vient. Les participants déposent leurs manteaux ou bagages au vestiaire et s’enregistrent. Une tour de Babel de langues. Dans le hall principal et dans les couloirs, une exposition de tableaux de peintres finlandais.
Ma chambre donne sur l’archipel. Des bouleaux aux troncs blancs, droits comme des crayons, un paysage découpé en tranches bleu-doré par les lamelles des stores, des voiliers se préparant pour Vappu.



Le 1er mai, les Finlandais célèbrent l’arrivée du printemps, ou Vappu/Valborg, en finnois ou suédois.
Le 1er mai finlandais est un carnaval coloré et je ne serai plus ici. Dans quelques jours à peine, les gens envahiront les places, les rues et les parcs en bord de mer. Carnaval, musique, pâtisseries locales et boissons spécifiques, l’air sera rempli des parfums de tippaleipä, une sorte de beignet en forme de nid d’oiseau, et de munkki, une pâtisserie avec confiture et sucre glace.
Je regarde à nouveau par la fenêtre avec vue sur l’archipel. De temps en temps, quelqu’un se promène au bord de la mer, je l’aperçois entre les troncs des arbres. Il me reste seulement quelques minut4d. J’ai le temps de finir mon café. Je ramasse quelques éclats d’amande avec mes doigts. Je ne veux pas être en retard.
Dans l’après-midi de la première journée, je découvre, avec des professeurs d’Islande et du Danemark, le parc de l’hôtel. Un parc-exposition en pleine nature : des sculptures d’artistes nordiques, des miroirs immenses qui reflètent en profondeur l’archipel, la forêt et les couleurs printanières de la Finlande. Je m’arrête de temps à autre pour profiter de la nature et de l’art. Pendant le séminaire, j’ai l’occasion de rencontrer des enseignants passionnés et passionnants de Finlande, Suède, Allemagne, Norvège, Danemark, Belgique, Luxembourg et Islande, d’assister à des conférences intéressantes et pleines de sens, et de participer à des ateliers. Je commence un projet eTwinning avec une enseignante de Suède.



Avant le dîner au restaurant finlandais devant la Cathédrale Luthérienne, nous nous arrêtons au Sky Room, un bar au 16e étage de l’hôtel Clarion.






Il pleut à Helsinki, une pluie fine et froide. Les trottoirs brillent, balayés par la lumières des voitures.
À 17h, le bar est animé. Même si le bar est plein, on n’entend que le bourdonnement des conversations à voix basse. Je réalise ce qui me semble différent. Il n’y a pas de musique. Et c’est très bien ainsi. En Roumanie et même ici, en Belgique, nous aurions dû parler fort pour couvrir la musique. Nous nous asseyons à une petite table ronde, juste devant les grandes fenêtres, avec une vue panoramique sur Helsinki et la mer Baltique. Des gratte-ciel, un sauna à chaque immeuble d’appartement, le port, les boulevards, les voitures, les tramways, les bateaux, tout cela me semble irréaliste tant tout fonctionne ensemble.
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